Le Liban bénéficie d’un patrimoine religieux très riche unique au monde. Actuellement, 18 communautés se partagent un territoire de 10452 km, un nombre assez élevé par rapport à sa petite superficie mais qui s’explique par son histoire, une véritable odyssée.
Habitée depuis l’Antiquité, la région a toujours attiré les conquérants en raison de ses ressources naturelles abondantes et sa position géographique stratégique dans la région. Le Liban bénéficie incontestablement d’un héritage culturel des plus riches et diversifiés. Après Baal, Melqart et Astarté, les habitants de la région se sont reconvertis au christianisme et à l’islam, passant de la religion païenne polythéiste à la religion monothéiste.
Très riche en lieux de culte chrétiens et musulmans, le Liban est un pays de tourisme religieux par excellence. Nous pouvons compter autour de 6000 lieux de culte au Liban, églises, maqâms, mosquées, monastères et ermitages.
Le Liban fait aussi partie de la Terre sainte. Pour commencer un voyage à la découverte de l’histoire biblique, c’est une région incontournable: pays d’ambre et d’encens, Terre de lait et de miel chantée dans les glorieux hymnes de la Bible, pays des cèdres majestueux, choisis par le roi Salomon pour construire le temple de Jérusalem, et envoyés à celui-ci par le roi Hiram de Tyr. C’est le pays de Baal et des dieux phéniciens. C’est la terre de Byblos où les Phéniciens ont créé l’alphabet. C’est la terre des temples romains de Bacchus et de Jupiter à Baalbek, la terre sanctifiée, foulée par le Christ alors qu’il se dirigeait de Tyr à Sidon, en passant par Cana. La Sainte Tradition relate que la Vierge accompagnait son fils dans ses voyages à Tyr et à Sidon et l’attendait dans une grotte à Maghdouché (le sanctuaire est devenu un lieu de pèlerinage), car la route romaine, qui traversait Jérusalem jusqu’à la côte libanaise, passait par ce village.
Le Liban, est aussi la terre spirituelle de la communauté Maronite. Le refuge des Églises Orientales persécutées et le refuge des sectes musulmanes opprimées.
À Byblos, on peut contempler la mer depuis la côte où Saint Paul s’est rendu à Rome pour prêcher
l’évangile. À Annaya, on peut visiter le tombeau de l’honorable Saint Charbel, et visiter aussi Bqaa Kafra son village natal dans les hauteurs de Bcharré au Nord du Liban. Il ne faut pas rater la merveilleuse randonnée dans la vallée sacrée de Qadisha avec ses grottes préhistoriques et ses abris sous roche de différentes communautés chrétiennes, principalement Maronites.
Partout au Liban, on découvre la splendeur des traces de l’Antique Liban, celles des empires qui ont jadis régné sur cette terre : Les Cananéens, les Phéniciens, les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Croisés et les Ottomans, toutes ces civilisations qui rendent le tourisme religieux au Liban encore plus fascinant.
Les sites maronites comptent parmi les plus visités dans le pays, en particulier le Sanctuaire de Notre-Dame du Liban à Harissa, le Monastère Saint-Maron à Annaya (sanctuaire Saint-Charbel), Le Monastère de Deir Qannoubine, le couvent de Saint Antoine de Qozhaya (Qozhaya, d’origine syriaque, signifierait “Trésors de la Vie”) où fut créée une des premières presses en langue arabe qui daterait de 1584.
Les sites musulmans aussi dont les plus visités sont le sanctuaire chiite de Saydet Khawla à Baalbek qui attirerait à lui seul 180 000 visiteurs tous les ans. La mosquée Mohammed El-Amine au cœur du Centre-Ville de Beyrouth. La Mosquée Al Mansouri Al Kabir à Tripoli et d’autres sites éparpillés dans tout le Liban.